A quoi servent vos dons ? … Mille mercis à vous ! Meilleurs vœux 2024 !
Lorsqu’on est donateur ou que l’on prend une carte « amis des musées », on se demande toujours à quoi cela sert.
Voici quelques réponses :
- Des acquisitions afin d’enrichir les collections et de contribuer à la valorisation du patrimoine local et national :
Une exceptionnelle acquisition du musée des Beaux Arts de Lille grâce aux Amis des musées de Lille en 2016.
Ces trois plaques de céramique représentent sûrement les saisons. Elles ont été réalisées à Lille au XVIIIème siècle par la manufacture Masquelier.
La première plaque « le printemps » ou « la flûte enchantée » fut acquise par le musée en 1982.
Les deux autres plaques « la tonte du mouton » et « le repos après les champs » furent données au musée en 2016 par les amis des musées de Lille. Grâce à l’action conjuguée de M Camille Leprince et des amis des musées ces chefs d’œuvres de la céramique lilloise trônent fièrement dans la galerie des peintures françaises du XVIIIème siècle.
2. Des restaurations :
Nous avons pu contribuer à la restauration des « Belles du Nord », magnifiques statues retrouvées à Orchies.
Participation à la restauration des plans-reliefs :
Restauration de l’élan d’Asie du Musée d’histoire Naturelle de Lille.
3. La diffusion du savoir :
De nombreuses conférences et colloques vous sont proposés à prix modiques.
Organisation et tenue le 18 novembre d’un colloque d’envergure nationale sur la céramique de notre région, une première partie sur les terres vernissées et une deuxième sur les faïences ont permis une mise au point sur les attributions des pièces répertoriées ou nouvellement découvertes aux différents centres régionaux.
Ce colloque, dont l’intérêt et la qualité ont été unanimement salués, a été un véritable événement. Tous les exposés furent d’une grande rigueur scientifique : les villes de Valenciennes, Ferrière la Petite, Desvres, Aire sur la Lys, Berck sur Mer étaient présentes. Il faudra quelques mois au Président pour sortir les Actes de ce Colloque.
Le partenariat avec l’Association d’Etude de la Céramique présidée par Cécile Dupont-Logié, ancienne Conservatrice du Musée de Sèvres a été fructueux. Quatre conservateurs de musée étaient présents. Cette action revalorise notre image. A noter que le précédent colloque sur les terres vernissées, organisé par les Amis, datait de 1951… L’organisation d’un deuxième colloque sur les grès ou les carreaux a été demandé à Christian Moinet.
4. La promotion des événements muséaux : expositions, conférences, ateliers…
Vauban, le premier promoteur d’une guerre propre ? par Florence Raymond avec vidéo
Le conservateur d’Art, Edward Williamson présente sa collection de céramiques du Palais de l’Empereur Chinois du XVIIIème siècle. Pièces uniques. Merci de son aimable autorisation.
Présentation de la collection de céramiques par la « Conservateur en chef » du Palais des Beaux-Arts de Lille, Fleur Morfoisse, Département Antiquités et Objets d’art, coordination pédagogique : Fleur MORFOISSE, Conservateur en chef. Merci de son aimable autorisation.
En raison de sa profusion de meubles, le style Napoléon III, nous indique Fabrice Villelongue, a mauvaise presse. Ainsi le dit-on « chargé, vulgaire, dénué d’inspiration, sans imagination ». Pourtant, les objets, loin de constituer une accumulation hétéroclite sont choisis par l’impératrice Eugénie au sein de collections particulièrement exigeantes. On pourra ainsi découvrir des meubles Louis XVI, ou encore Louis XV, rénovés, tapissés de couleurs vives – vertes ou rose profond – modernisés avec soin, le tout étant assemblé avec un goût certain de la composition. Préfiguration des espaces amovibles, le style Napoléon 3 – ô combien moderne – n’hésite pas à user d’innovations techniques permettant de moduler l’intérieur selon l’humeur du propriétaire. Notons, par exemple, l’utilisation de roulettes permettant les déplacements rapides et aisés des objets. Soulignons également la primauté laissée au confort. Ainsi verra-t-on fleurir des chaises capitonnées dont les élastiques et les ressorts assurent à l’invité – assis de longues heures à table – un confort hors norme. Evoquons également l’emploi récurrent d’indiscrets, de confidents, de boudeuses et même de tête à tête aux formes courbes et aux lignes insolites. Citons, enfin, l’utilisation de franges allant jusqu’au sol, de tentures chaudes aux couleurs vibrantes, de rampes d’escaliers habillées de velours ciselés ou encore de jardins d’hiver apportant une touche intimiste et chaleureuse aux espaces – ordinairement – officiels et figés. Le style second empire aurait-il donc donné jour à un nouveau type de règne ? Celui d’un décor esthétique, foisonnant et intimiste ? Quoi qu’il en soit, l’étiquette, comme le montre de nombreux clichés photographiques, y était moins rigide.
Merci de l’aimable accord de Madame Judith Pergamin, Conservatrice du Musée d’Histoire Naturelle de Lille. Sandrine Vézilier-Dussart, conservateur du musée départemental de Flandre et commissaire de l’exposition L’Odyssée des animaux (16 novembre 2016 Musée d’Histoire Naturelle de Lille)
La conférence est la même que celle donnée quelques jours plus tard au Palais des Beaux-Arts.
La guide-conférencière décrypte l’oeuvre du peintre Safet Zec. Une analyse érudite et enrichissante.
Merci de son aimable accord.
Le Bauhaus est un mouvement artistique peu connu. Céline Doutriaux explore ce mouvement qui brise « Le mur d’orgueil entre l’Art et l’Industrie tout en proposant une pédagogie innovante. Ici, « On pense les outils à la main. », en ateliers, l’art se mêle à l’usage courant, les objets artistiques se veulent pratiques – au quotidien. Pour ce faire, les étudiants coopèrent en ateliers fédérateurs et les barrières inter-disciplinaires sont gommées. Conférence du 8 janvier 2017 Merci à Céline Doutriaux de son aimable accord.
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