Mille mercis !
Grâce à vous !
Grâce à vos adhésions !
Grâce à vos entrées lors de nos conférences !
Grâce à vos participations au sein de nos voyages !
Grâce à vos dons !
Notre mécénat a pu être important. Ce dernier constitue l’essentiel de notre mission. Le financement de 6 000 euros de l’exposition Prière de Toucher a bénéficié du soutien de M. Philippe Martineau et celui de la Fédération régionale des Amis des musées des Hauts de France. Nous les remercions pour leur générosité. Les dons récents sont nombreux.
— Le portrait d’Auguste-Joseph Herlin, conservateur du palais des Beaux-Arts, peint par Pharaon de Winter.
— Un costume en soie du XVIIIe siècle, intact et entièrement brodé, un rarissime témoignage de l’habillement masculin.
— Un ensemble de porcelaines lilloises du XVIIIe siècle, réalisé par Lepère-Durot.
— 7 couverts en argent par Leroux à Lille, mécénés par la société MAV Immobilier.
— 11 faïences fines de Fives réalisées par De Bruyn ont été offertes par Philippe Martineau.
— 4 exceptionnelles gravures de Goya de la série des Proverbes ont été financées par Edward Williamson et Philippe Martineau.
Les projets sont le renforcement des commissions en particulier celle des Manifestations pour préparer le Repas du Faisan et la Fête Médiévale qui auront lieu aux Journées du patrimoine de 2024.
Je souhaite mettre sur pied une Commission Scientifique au sein de Art et Patrimoine pour travailler sur des projets tels que le retour du vitrail de l’église Saint-Maurice retrouvé dans les réserves du musée d’Hazebrouck, la découverte de l’herbier lillois de 250 plantes illustré par Nicolas Van Blarenghe et retrouvé dans la collection d’une bibliothèque américaine. Je remercie toute l’équipe et nos mécènes qui nous accompagnent dans nos acquisitions.
Bien amicalement. Christian Moinet
— Nos acquisitions en détail :
Rarissime mortier d’apothicairerie – daté 1615 – Inscription mentionnant le nom du commanditaire : Adrien de Grincourt, réalisé par le fondeur Hubert Renard pour une apothicairerie. Ce mortier de grande taille n’existait pas dans les collections du musée de l’Hospice Comtesse où il va trouver sa place dans la pharmacie.
Habit d’homme en soie du XVIIIe siècle. Ce rarissime costume nous est parvenu intact depuis les années 1770. Entièrement brodé, boutons y compris, cette livrée témoigne du raffinement de l’habillement masculin vers la fin de ce siècle dans notre région.
Les 4 gravures de GOYA (1746-1828) de la série des « Disparates », appelées également « Les Proverbes » constituent un enrichissement majeur du cabinet d’Art Graphique du Palais des Beaux-Arts. Cette série est la plus mystérieuse où le rêve, l’hallucination voire la folie se confondent. La folie de la peur (Quel guerrier) représente des militaires effrayés par un fantôme. L’éléphant ou La folie de bête représente de riches marchands devant un éléphant, allusion au favoritisme dont les classes privilégiées ont bénéficié sous le règne de Ferdinand VII. La Reine de cirque comme la Pluie de taureaux constituent des satires sociales et des visions oniriques. Disparates signifie en dépit du bon sens, sottise, déraison. Vous pourrez admirer ces gravures lors des Journées du Patrimoine, présentées par Cordelia Hattori, conservatrice du Cabinet d’Art Graphique.
Le portrait de Auguste-Joseph Herlin (1815-1900), premier conservateur du Palais des Beaux-Arts. Cette toile peinte par Pharaon de Winter (1849-1924), conservateur en 1870 qui succèdera à Edouard Reynart et rédigera le premier catalogue des peintures du Musée de Lille. Président de le Société des Sciences, de l’Agriculture et des Arts de Lille.
Un service en porcelaine de Lille, réalisé par Leppere – Durot, place des Carmes en 1784. Il porte la marque du Dauphin, fils de Louis XVI, sous la protection duquel la Manufacture Royale du Dauphin fut créée à Lille. Elle rivalisait ainsi avec Tournai, posant l’or et la polychromie sur de la porcelaine dure à base de kaolin et cuite grâce à la houille découverte à Fresnes sur Escaut en 1720.
Service de 7 couverts en argent par Jean Baptiste Leroux à Lille, reçu maître en 1746. Ce très beau modèle « au filet », décor gravé, fut confectionné rue Grande Chaussée à Lille. Ces couverts témoignent de la qualité de l’orfèvrerie lilloise au XVIIIe siècle. Acquisition permise grâce au soutien de MAV Immobilier, M. Villain, directeur.